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Prix littéraire de l'Afrique méditerranéenne/Maghreb décerné, le 25 mars 2014, par l'Association des Écrivains de Langue Française : A.D.E.L.F

En septembre 2012, Akram Belkaïd est revenu sur les traces de son histoire algérienne. Avec un groupe de lecteurs de La Vie , anciens appelés du contingent, pieds-noirs ou enfants de rapatriés, hommes et femmes de foi, il a sillonné le pays de son enfance, de Tlemcen à Oran, de Tibhirine à Alger, et réveillé les fantômes du passé.

Un carnet de route émaillé de témoignages et écrit alors que l’Algérie fête le cinquantième anniversaire de son indépendance. Un cinquantenaire entre espoir en cette jeunesse pleine d’énergie, et déception devant tout ce que la liberté n’a pas pu offrir au pays. Un voyage aux émotions multiples — joie devant l’hospitalité de ce peuple, douleur au monastère de Tibhirine, colère dans les rues dévastées d’Alger, perplexité devant l’autoroute « aux quinze milliards de dollars » —, où chacun retrouvera son histoire algérienne.

Car, malgré tous les exils, nous n’avons de nationalité que celle de notre enfance.

lundi

Note de lecture dans Le Télégramme de Brest

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Le Télégramme, 21 juillet 2013

CARNET DE VOYAGE

Retours en Algérie ***

En septembre 2012, le journaliste, Akram Belkaïd, part, alors que le pays célèbre le cinquantenaire de son indépendance, dans son Algérie natale. Avec lui, une centaine de personnes : des ex-appelés, des pieds-noirs, des enfants de rapatriés, d'anciens coopérants. Tous ont une histoire avec l'Algérie, souvent teintée de sentiments mêlés. La plupart d'entre eux se sont détachés de leur terre, en arrivant en France. Certains n'y sont encore jamais revenus. Mais au fil des années, l'« envie d'Algérie » s'est intensifiée. Au fil de ce périple, l'auteur nous fait partager ses impressions, ses émotions. Des sentiments qui le bousculent, le déstabilisent parfois : comme lors de la visite - douloureuse - du monastère de Tibhirine.

Puis, à une autre étape, il retrouve son enfance, et une part de lui-même.Qu'il l'aime son pays ! Et qu'il le déteste aussi ! Par ce qu'il est devenu : délabré, corrompu, avec des jeunes en plein désarroi, qui ne voient le salut que dans le départ; avec une économie à la dérive, des gouvernants ineptes. Et puis, la colère passée, Akram Belkaïd garde espoir, galvanisé par l'accueil des habitants et par l'amour qu'il porte, malgré tout, à sa terre natale.

NATHALIE KERMORVANT
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